Participant.es

Eleonora Acerra

Eleonora Acerra est professeure en didactique de la littérature numérique jeunesse au Département de didactique des langues à l’UQAM. Ses recherches portent sur la poétique de l’œuvre littéraire numérique pour jeunes publics, l’enseignement de la littérature et la multimodalité. Elle est coresponsable du laboratoire virtuel Lab-yrinthe, dédié au recensement de l’offre littéraire numérique pour la jeunesse québécoise. Elle fait partie de l’équipe Éduquer à la littératie numérique (CRSH) et collabore à différents projets portant sur le développement de la compétence numérique, de la LMM et de la lecture-écriture chez les élèves du secondaire. Dans le cadre du partenariat LQM (CRSH), elle s’occupe de documenter de nouvelles pratiques d’enseignement en lien avec la création numérique.

Enrico Agostini-Marchese

Enrico Agostini-Marchese est docteur en littérature de l’Université de Montréal, ayant soutenu en 2021 une thèse intitulée Pour une esthétique géolocalisée : espace, imaginaire et littérature à l’époque du numérique. S’étant intéressé aux études esthétiques sur le statut de l’image dans la littérature et la philosophie du 20e siècle, puis, à la production et à la structuration de l’imaginaire spatial dans la littérature numérique contemporaine, Enrico Agostini-Marchese a notamment publié l’ouvrage Atlante di disorientamento. Un profilo di Gerhard Richter (2015), ainsi que plusieurs articles portant sur les rapports entre numérique, espace et littérature.

René Audet

René Audet est professeur titulaire à l’Université Laval (Québec) et il est spécialiste de littérature contemporaine et de culture numérique. Il s’intéresse aux formes actuelles de la narrativité, à la transformation numérique du monde éditorial et aux littératures numériques. Il est le directeur du pôle Québec du projet de recherche « Littérature québécoise mobile », directeur du Laboratoire Ex situ et de l’éditeur savant numérique Codicille.

Benoit Bordeleau (il/lui)

Benoit Bordeleau est originaire de Buckingham (Outaouais). Depuis 2016, il est coordonnateur du partenariat Littérature québécoise mobile. Il est détenteur d’un doctorat en études littéraires (UQAM, 2016) dont la recherche portait sur les représentations du quartier Hochelaga qu’il a habité pendant une dizaine d’années. Sa démarche de création, liant flânerie, écriture et photographie, l’a amené à animer et à participer à de nombreux projets collectifs se déployant notamment sur le web. Il a à ce jour publié deux récits : Au détour de l’habitude (La Traversée, 2012) et Orange pekoe (Les éditions de la maison en feu, 2021). Plus récemment, il a signé les textes poétiques de l’exposition Hochelaga – Montréal en mutation (Musée McCord Stewart, 2023) de la photographe et réalisatrice Joannie Lafrenière. Depuis l’automne 2023, co-anime le projet de médiation culturelle De nos regards et de nos voix, on fera de la fournache, en compagnie des artistes Mériol Lehmann, Stéphanie Nuckle et Myriam Tousignant dans le cadre des activités de la bibliothèque Maisonneuve.

Ophélie Boucher

Ophélie Boucher est étudiante à la maîtrise en études littéraires à l’UQAM, profil recherche. Sous la direction de Bertrand Gervais, son projet de mémoire porte sur les représentations fictionnelles des relations interpersonnelles à l’ère du numérique.

Sylvain Brehm

Sylvain Brehm est professeur au Département d’études littéraires de l’UQAM. Il intervient à la fois dans les programmes des trois cycles en études littéraires et au Baccalauréat en enseignement du français au secondaire. Il mène des recherches sur l’enseignement de la littérature, la littérature jeunesse et les usages du numérique en contexte scolaire. Ses recherches s’inscrivent notamment dans le cadre du Groupe de recherche en littératie médiatique multimodale, dont il est membre depuis sa fondation, et de plusieurs équipes comme Multinumeric et l’Équipe LMM. Il est membre du Partenariat Littérature québécoise mobile, du comité scientifique de la revue Multimodalités et du comité éditorial de Lab-yrinthe.

Emmanuel Château-Dutier

Emmanuel Château-Dutier est historien de l’architecture et professeur adjoint en muséologie numérique à l’Université de Montréal. Ses recherches portent sur l’administration de l’architecture publique en France au 19e siècle, la profession d’architecte et l’édition et le livre d’architecture. Ses travaux concernent par ailleurs la muséologie et l’histoire de l’art numérique. Il est également est membre du Centre de recherche interuniversitaire sur les humanités numériques (CRIHN).

Simon de Jocas

Cumulant plus de 30 ans d’expérience en éducation et en édition, Simon de Jocas poursuit aujourd’hui son engagement dans ces sphères en menant de front, la gestion des Éditions Les 400 coups, dont il est devenu propriétaire en février 2013 ainsi que les rôles de président du comité de Québec édition qu’il occupe depuis septembre 2016 et celui de président de la société BTLF (Banque de titres de langue française), qu’il occupe depuis avril 2015. Son travail a toujours été guidé par le désir de servir la jeunesse, l’éducation et la langue française.

Mariève Desjardins

Mariève Desjardins enseigne la littérature et le journalisme au Cégep de Saint-Jérôme depuis 2009. Elle est aussi conceptrice et co-réalisatrice des parcours sonores Si Michel Tremblay m’était conté… (2022) et Marcher avec elle (à venir en juin 2024) pour lesquels elle a collaboré avec Portrait sonore. Elle travaille présentement à la conception d’une nouvelle option d’un programme Arts lettres et communication au Cégep de Saint-Jérôme, au sein duquel le champ de la littérature numérique sera exploré.

Pierre Gabriel Dumoulin (iel/il)

Pierre Gabriel Dumoulin est doctoranx en études sémiotiques à l’Université du Québec à Montréel. Iel se spécialise dans les pratiques de traduction dans les jeux vidéo, avec un intérêt pour leur dimension éthique. Sa thèse, financée par le CRSH, pose la traduction comme objet éthique pour étudier les pratiques de la localisation dans les jeux vidéo. Traducteux, iel est affilié au NT2, à Homo Ludens et à Kinéphanos. Iel était en charge de la retraduction et traduction d’Inanimate Alice.

Michael E. Sinatra

Michael E. Sinatra est professeur d’anglais à l’Université de Montréal. Il s’intéresse aux publications électroniques et aux sciences humaines numériques depuis plus de vingt ans. Il est le rédacteur en chef fondateur de la revue électronique Romanticism on the Net (fondée en février 1996 et financée par le CRSH). Avec Marcello Vitali-Rosati, il a lancé au printemps 2014 une collection novatrice intitulée « Parcours numériques », qui comprend leur ouvrage Manuel des pratiques de l’édition numérique. Il est également le directeur du Centre de recherche interuniversitaire sur les humanités numériques (CRIHN).

Ugo Ellefsen

Ugo Ellefsen est doctorant au programme interdisciplinaire en Humanités à l’université Concordia à Montréal. Il est détenteur d’une Maîtrise en traduction audiovisuelle de l’université de Roehampton à Londres. Il enseigne les technologies de la traduction, la localisation de jeu vidéo ainsi que la traduction technique à l’université Concordia, à l’Université de Montréal et à l’Université York. Ses recherches portent sur la localisation des jeux vidéo et sur l’interaction entre les jeux et les contextes culturels plus larges dont notamment les liens entre la terminologie mécanique traduite dans Donjons et Dragons et son intégration dans le domaine de la localisation vidéoludique.

Antoine Fauchié

Antoine Fauchié est détenteur d’un doctorat en littérature, option humanités numériques. Il a soutenu en janvier 2024 une thèse intitulée Reconfiguration des processus de publication et évolution des pratiques d’écriture et d’édition dans le champ littéraire, sous la codirection de Michael E. Sinatra et de Marcello Vitali-Rosati.

Giulia Ferretti

Giulia Ferretti est candidate au doctorat en humanités numériques à l’Université de Montréal et détient une maîtrise en philosophie de l’Université de Macerata (Italie). Sous la direction de Marcello Vitali-Rosati, sa recherche porte sur la philosophie des protocoles numériques et leur rôle dans la production et la circulation des connaissances. Elle est co-coordinatrice scientifique de la Chaire de recherche du Canada sur les écritures numériques et est affiliée au Centre de recherche interuniversitaire sur les humanités numériques (CRIHN).

Rémy Fortier

Rémy Fortier est poète, romancier et nouvelliste franco-ontarien. Son œuvre est connue pour ses qualités lyriques et oniriques, explorant souvent les thèmes de l’amour, de la perte et de la fragilité de la vie. Son premier roman, Les fragments évanescents du temps, a connu un succès immédiat et lui a valu une reconnaissance internationale. Il a depuis publié un total de sept romans, ainsi que plusieurs recueils de nouvelles et de poésie. Son œuvre a été traduite en plusieurs langues et a été saluée par la critique pour sa beauté poétique et sa profondeur émotionnelle.

Erika Fülöp

Erika Fülöp est professeure de littérature du XXIe siècle, humanités numériques et création littéraire à l’Université de Toulouse 2 Jean Jaurès. Elle est membre du laboratoire Patrimoine, Littérature, Histoire et membre associé du laboratoire COSTECH (UTC), ainsi que de l’Electronic Literature Lab (WSUV). Depuis sa thèse de doctorat et sa première monographie sur Proust et la philosophie intitulée Proust, the One, and the Many : Identity and Difference in À la recherche du temps perdu (Oxford, 2012), ses recherches portent sur les pratiques d’écriture créative numérique et multimédia, sur l’élargissement du concept d’écriture et des modes d’auctorialité, et sur la problématique de la préservation de la littrature numérique. Elle a coécrit avec Gilles Bonnet et Gaëlle Théval le premier ouvrage sur l’expérimentation littéraire française sur YouTube, intitulé Qu’est-ce que la LittéraTube ? (Ateliers de Sens public, 2023).

Bertrand Gervais

Professeur titulaire au Département d’études littéraires de l’Université du Québec à Montréal, Bertrand Gervais est le directeur du NT2, créé en 2004 et il est le chercheur principal du partenariat CRSH Littérature québécoise mobile (2019-2024). Il a repris en 2022 la direction de Figura, le Centre de recherche sur les théories et les pratiques de l’imaginaire. En 2018, il a reçu le Prix d’excellence pour l’informatique dans les arts et les sciences humaines de la Société canadienne des Humanités numériques et il a été élu à l’académie des arts, des lettres et des sciences humaines de la Société royale du Canada. Il mène des recherches sur les théories de l’imaginaire, sur le contemporain et sur la culture numérique.

Gwénaël Graindorge

Gwé­naël Grain­dorge est créa­teur numérique, édi­teur spé­cial­isé en acces­si­bil­ité et dans les ouvrages inno­vants au for­mat EPUB; il a par­ticipé au sein de l’Équipe LMM et en col­lab­o­ra­tion avec les édi­tions Les 400 coups à la créa­tion d’un pro­to­type d’œuvre jeunesse numérique innovante.

Isabelle Gribomont (elle)

Isabelle Gribomont est chercheuse au CENTAL (Centre de Traitement Automatique du Langage) à l’UCLouvain et responsable de LabEL (Laboratory for Electronic Literature) à la Bibliothèque Royale de Belgique. Le projet LabEL vise à intégrer des œuvres de littérature numérique belge dans les collections de la bibliothèque et envisager les enjeux de préservation liés à cette collection. Outre la littérature numérique, ses recherches se situent à l’intersection entre humanités numériques et Traitement Automatique du Langage.

Dene Grigar (she/her)

Dene Grigar, Professor at Washington State University Vancouver, creates, curates, preserves, and conserves born-digital media. She serves as the Managing Director & Curator of organization’s The NEXT and directs the Electronic Literature Lab. She has authored 16 media works, 71 scholarly articles, and six books and curated exhibitions at the British Computer Society, the Library of Congress, and for the International Symposium on Electronic Art, among other venues. Her recent book, Challenges of Born-Digital Literature: Editions, Translations, and Emulations co-authored with Mariusz Pisarski for Cambridge University Press, examines activities, approaches, and strategies underlying the preservation of born-digital literature.

Anaïs Guilet

Anaïs Guilet est maîtresse de conférences en Littératures comparées à l’Université Savoie Mont Blanc. Elle est rattachée au laboratoire de recherche LLSETI. Elle est membre associée du laboratoire FIGURA, à l’UQAM, et partenaire de LQM. Spécialisée dans les humanités numériques, ses recherches portent sur les esthétiques et poétiques numériques et transmédiatiques, sur la place du livre dans la culture contemporaine ainsi que sur les représentations du corps en contexte numérique. courriel: anais.guilet@univ-smb.fr

Sarah Hammoun

Sarah Hammoun, après un baccalauréat en lettres à l’Université de Lille, en France, a réalisé un programme court de deuxième cycle en études littéraires à l’Université du Québec à Montréal. Elle est actuellement étudiante en diplôme d’études supérieures spécialisées en gestion, à la même université. 

Ian Harper

Ian Harper est le concepteur et le directeur commercial derrière l’œuvre interactive Inanimate Alice. Il est aussi le fondateur de BradField Narrative Designs Inc.

Nathalie Lacelle

Nathalie Lacelle est professeure titulaire au département de didactique des langues de l’UQAM, responsable de l’Équipe en littératie médiatique multimodale, coresponsable du Partenariat Littérature québécoise mobile (volet Éducation), responsable du Laboratoire virtuel québécois de l’édition et de l’éducation aux œuvres numériques pour la jeunesse (Lab-yrinthe.ca) et rédactrice en chef de la Revue Multimodalité(s). Ses activités de recherche portent sur plusieurs thématiques dans les domaines de la didactique des langues, de l’éducation au numérique, de la littératie, de la littérature, des sciences de l’information et des arts visuels et médiatiques.

Emmanuelle Lescouet (iel/elle)

Emmanuelle Lescouet est doctorante et chargée de cours en littérature et bibliothéconomie à l’Université de Montréal. Son projet s’intéresse aux gestes de lecture en environnement numérique et aux littératures de l’imaginaire. Elle a fondé et elle coordonne le Répertorium (CRCEN), ainsi que le Répertoire des Écritures Numériques. Elle est membre de plusieurs laboratoires : CRCEN, LQM-Littérature Québécoise Mobile, LAB-yrinthe, Laboratoire des cultures de l’imaginaire.

Prune Lieutier

Prune Lieu­ti­er est pro­duc­trice indépen­dante d’expériences numériques pour la jeunesse, a terminé un doc­tor­at sur la lit­téra­ture jeunesse numérique à l’UQAM et effectue depuis 2023 un postdoctorat du FRQSC au HEC Montréal sur l’industrie du balado indépendant au Québec. Dans le cadre de ses travaux à des­ti­na­tion des jeunes publics, Prune a eu la charge de nom­breux pro­jets inno­vants, impli­quant pour la plu­part un vaste écosys­tème de tra­vail, asso­ciant créa­teurs, développeurs, chercheurs et dif­fuseurs, notam­ment Fon­fon inter­ac­t­if, le club des créa­tures mys­térieuses, etc. Elle est égale­ment très impliquée dans dif­férentes recherch­es académiques, pour le min­istère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur ain­si que le Fonds de recherche du Québec société et cul­ture. Enfin, Prune est la co-fon­da­trice de l’organisme de pro­duc­tion de bal­a­dos pour enfants La puce à l’oreille.

François Maltais-Tremblay

François Maltais collabore aux travaux de la Chaire de recherche du Canada sur les écritures numériques. Ses recherches au département des littératures de langue française de l’Université de Montréal portent sur les archives du fichier de Roland Barthes et interrogent les enjeux qui relient la notation du détail, la photographie et le roman dans l’œuvre de l’écrivain français. Son projet de doctorat s’intéresse aux supports, techniques et dispositifs d’(an)notation, ainsi qu’aux formes d’écriture de soi issues de ces pratiques, notamment chez Barthes. Son travail sur les archives d’Hubert Aquin l’a amené à collaborer à l’édition critique de l’ouvrage Hubert Aquin et les médias. Anthologie 1949-1977 (en trois volumes chez Leméac Éditeur), et à contribuer à l’ouvrage collectif sur la correspondance d’écrivain.es de la collection « Archives des lettres canadiennes », à paraître en 2024 aux Presses de l’Université d’Ottawa.

Sophie Mankowski

Architecte pendant plus d’une quinzaine d’années (OAQ), membre du CA de Docomomo Québec, un organisme de sensibilisation à l’architecture novatrice du XXIème siècle au sein duquel elle publie et milite, avant de produire, scénariser et réaliser en 2010 ses premières promenades documentaires sur l’architecture moderne de Montréal. En 2013, elle cofonde Portrait sonore et signe depuis comme autrice-scénariste et réalisatrice plus d’une quinzaine de parcours sonores, dont 6 portent sur des villes ailleurs au Canada. Aujourd’hui, ses terrains de travail se trouvent autant dans l’espace public que dans la forêt urbaine. Avec quelque cent-quatre-vingts entrevues à Montréal et au Canada, elle a su mettre de l’avant une parole qui sait rendre l’écoute curieuse et sensible. En somme, son parcours est guidé par une grande curiosité pour cette « vie des lieux ». Elle utilise des moyens innovants et poétiques pour faire vivre, transmettre et démocratiser cette connaissance. En parallèle, elle co-fonde en 2010 La Karantoina, une entité éducative pour les 3 à 12 ans et dont les priorités tournent autour de la prise d’autonomie et l’apprentissage actif des enfants.

Sophie Marcotte

Sophie Marcotte est professeure titulaire au Département d’études françaises de l’Université Concordia, où elle enseigne la littérature québécoise. Elle est cochercheure au sein de LQM et directrice adjointe de Figura. Ses recherches des dernières années portent sur l’inscription des technologies numériques dans le roman contemporain.

Virginie Martel

Virginie Martel, Ph.D., est professeure en didactique des sciences humaines et sociales à l’UQAR (Lévis). Elle a co-fondé le LIMIER (www.lelimier.com), une unité de recherche préoccupée de la littératie illustrée en éducation formelle et informelle. Elle dirige aussi son prolongement mobile: le @limier_voyageur consacré au développement de la littératie en milieux ruraux ou défavorisés. Elle est membre du groupe LMM (littératie médiatique multimodale) depuis sa création et directrice de la Revue de recherches en littératie médiatique multimodale (Multimodalité(s)). Elle s’intéresse principalement aux questions didactiques liées à la lecture/réception dans les disciplines des sciences humaines et sociales et aux différents supports multimodaux et objets culturels permettant à l’école et hors des murs de l’école de s’informer, d’apprendre sur des sujets divers ou plus largement de comprendre et de réfléchir le monde.

Alexandra L. Martin

Alexandra L. Martin est candidate au doctorate en études littéraires à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), commissaire des arts numériques et du Web et coordinatrice de l’équipe de recherche en Littératie médiatique multimodale. De 2020 à 2023, elle a été coordonnatrice adjointe de la Chaire de recherche du Canada sur les Arts et les littératures numériques et du Laboratoire NT2 (ALN|NT2). Ses recherches portent sur le commissariat et la préservation de l’art numérique obsolète et contemporain, les écosystèmes humains et numériques de la mémoire et la culture populaire Internet. Des expositions précédentes : exPhrasis(2022), Trans[création] (2021), S’éclipser | Faces of resilience (2020).

Eugénie Matthey-Jonais

Eugénie Matthey-Jonais est doctorante à l’Université de Montréal et à l’Université Paris Cité. Ses recherches s’intéressent à l’acte de lecture posé sur les oeuvres de Laurent Mauvignier et Marie-Claire Blais, mais son travail au sein de la Chaire de recherche sur les écritures numériques et de la revue Sens public l’impliquent dans les réflexions autour des chaînes éditoriales.

Benoît Melançon

Benoît Melançon est professeur honoraire de l’Université de Montréal, essayiste et blogueur (oreilletendue.com). Dix-huitiémiste de formation, il travaille actuellement sur les questions de langue au Québec et sur les rapports entre culture et sport. Il a reçu le prix André-Laurendeau de l’Association francophone pour le savoir et le prix Georges-Émile-Lapalme, la plus haute distinction du gouvernement du Québec en matière de rayonnement et de qualité de la langue française. Plus récents livres parus : L’Oreille tendue (2016); Nos Lumières (2020). Son intérêt pour le numérique est ancien : il a utilisé au moins quatre formats de disquettes.

Margot Mellet

Margot Mellet est doctorante en littératures de langue française à l’Université de Montréal en recherche et création. Son projet de thèse est consacré au palimpseste comme cadre conceptuel pour définir la fabrique de la pensée. Entre herméneutique matérielle et réflexion sur les configurations techniques du texte à l’écran, sa création explore les possibilités plastiques de la littérature dans les environnements numériques d’écriture. Elle est également membre étudiante du CRIalt (Centre de recherches intermédiales sur les arts, les lettres et les techniques), membre du groupe de recherche Comparative Materialities de l’Association canadienne de littérature comparée et coordonnatrice scientifique de la Chaire de recherche du Canada sur les écritures numériques. Son travail et ses processus d’écriture sont disponibles sur son site : Blank. blue (https://blank.blue/).

Servanne Monjour

Titulaire d’un doctorat en littérature comparée (Université de Montréal) et littérature française (Université Rennes 2), Servanne Monjour est maîtresse de conférences à la Faculté des Lettres de Sorbonne Université (CELLF) à Paris. Ses travaux portent sur les nouvelles mythologies de l’image ainsi que sur les notions de collectif littéraire et artistique à l’ère du numérique.

Yves Mozart Remeus

Yves Mozart Remeus est doctorant en littérature à l’Université de Montréal et il participe aux travaux de la Chaire de recherche du Canada sur les écritures numériques.

Alexandra Saemmer

Alexandra Saemmer est professeure des universités en sciences de l’information et de la communication (laboratoire CEMTI, Université Paris 8). Ses recherches portent sur la construction sociale du sens à partir du texte numérique (presse en ligne, publicité, e-albums, littérature numérique, plateformes sociales). Les formes et figures du texte numérique sont analysées dans une approche de sémiotique sociale, qui étudie les manifestations matérielles des stratégies de communication dans les dispositifs à travers les processus de perception et d’interprétation par les sujets. Monographie récente : Rhétorique du texte numérique, Lyon, Presses de l’Enssib, 2015.

Nicolas Sauret

Nicolas Sauret est maître de conférence en sciences de l’information et de la communication à l’Université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis où il enseigne au département « Humanités numériques ». Ses travaux de recherches portent sur les matérialités numériques de l’écriture et de l’édition. Il s’intéresse plus particulièrement aux écritures collectives qui se déploient dans l’environnement numérique, et aux dynamiques conversationnelles qui en découlent. Dans une approche de recherche-action, il explore les pratiques de différentes communautés d’écriture — littérature numérique, communs, universités — avec et pour lesquelles il co-conçoit des espaces ouverts et partagés d’écriture et d’édition. Ces travaux s’inscrivent dans une réflexion épistémologique sur les modes de production, de diffusion et de légitimation des connaissances dans l’environnement numérique.

Mélodie Simard-Houde

Mélodie Simard-Houde est professeure de littérature à l’Université du Québec à Trois-Rivières. Elle s’intéresse à la culture médiatique, à la culture numérique et aux écritures du réel du XIXe siècle à nos jours. Ses travaux ont porté notamment sur le reportage (Le reporter et ses fictions. Poétique historique d’un imaginaire, PULIM, 2017), les représentations de l’aviation pionnière et les écritures de soi en contexte médiatique. Elle mène présentement un projet sur le genre de l’histoire vraie, avec l’appui du FRQSC. Elle est co-chercheure au sein du laboratoire L’art en procès, du Groupe de recherches et d’études sur le livre au Québec (GRÉLQ) et du centre Figura. Elle codirige la revue interdisciplinaire Tangence.

Justin Taschereau

Enseignant de français au secondaire depuis quatre ans et diplômé à la maitrise en didactique des langues à l’Université du Québec à Montréal, Justin Taschereau poursuit ses études doctorales dans le domaine de l’intelligence artificielle en éducation. Ses intérêts de recherche portent notamment sur l’intégration du numérique en éducation, le développement des compétences disciplinaires numériques en français, langue d’enseignement, la littératie médiatique multimodale et l’intégration des jeux vidéo en classe de français au secondaire.

Nolwenn Tréhondart

Nolwenn Tréhondart est maitresse de conférences en science de l’information et de la communication, à l’Université de Lorraine, rattachée au laboratoire Crem. Ses travaux de recherche portent sur les industries culturelles, éducatives et numériques, selon une méthode en sémiotique sociale, qu’elle développe depuis plusieurs années. Elle s’intéresse aux pratiques d’édition et de réception de la littérature numérique, et développe des projets en éducation aux médias et à l’information, au sein notamment du Master 2 Pratiques numériques en éducation, qu’elle dirige à l’Inspé de Lorraine. Ses parutions récentes sont : le jeu Sémio city d’éducation à l’image chez Hachette Education https://www.enseignants.hachette-education.com/livres/semio-city-jeu-cooperatif-deducation-aux-images-aux-medias-3095561962147 ; et un guide d’éducation à l’image (ministère de la Culture) https://crem.univ-lorraine.fr/production/publications-ouvrages-et-dossiers-de-revues/reperes-pour-leducation-limage

Gabriel Tremblay-Gaudette

Gabriel Tremblay-Gaudette a été professeur et chargé de cours dans plusieurs institutions (dont les noms étaient souvent des acronymes) de trois pays différents, où il a enseigné du contenu ayant trait à la littérature , de près ou de loin. Fondateur du Collectif Obèle, une initiative de recherche-création dont les projets provoquent des hybridations entre littérature et jeu vidéo, il travaille actuellement à deux ouvrages: un essai sur le Slender Man comme incarnation de la fiction virale et un hypertexte de non-fiction portant sur la céphaloclastophilie.

Nicolas Trost

Nicolas Trost rejoint en 2015 les édi­tions Les 400 coups, avec un DESS en édi­tion dans sa poche. Après avoir gér­er les com­mu­ni­ca­tions, il se con­sacre actuelle­ment à l’organisation des Salons et foires du livre, la ges­tion des ressources humaines, tout en met­tant en place un pro­gramme d’accessibilité dans le but d’adapter les albums jeuness­es à de nou­veaux for­mats (Frog, Epub, Audio, LSQ, etc).

Amélie Vallières

Doctorante en éducation à l’Université du Québec à Montréal, Amélie Vallières rédige une thèse intitulée Joueur·euse·s adolescent·e·s et jeux vidéos littéraires : études à visée éducative de corpus et de cas multiples, en plus d’être chargée de cours en didactique des langues. Ses recherches portent sur la littératie et la littérature numériques, les jeux vidéos et la culture numérique des jeunes ainsi que leur empowerment.

Marcello Vitali-Rosati

Marcello Vitali-Rosati est professeur agrégé au département des littératures de langue française de l’Université de Montréal et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les écritures numériques. Il développe une réflexion philosophique sur les enjeux des technologies numériques: le concept de virtuel, l’identité numérique, les notions d’auteur et d’autorité, les formes de production, légitimation et circulation du savoir à l’époque du web, et la théorie de l’éditorialisation – dont il est l’un des contributeurs les plus actifs. Il est l’auteur de nombreux articles et monographies et exerce également une activité d’éditeur en tant que directeur de la revue Sens public et co-directeur de la collection «Parcours Numériques» aux Presses de l’Université de Montréal. En tant que titulaire de la Chaire sur les écritures numériques, il dirige plusieurs projets en humanités numériques, particulièrement dans le domaine de l’édition savante. C’est dans ce cadre que sont notamment développés des plateformes d’édition de revues et de monographies enrichies, un logiciel d’édition d’articles scientifiques ainsi qu’une plateforme d’édition collaborative du Codex Palatinus 23.